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Heureux, mais précieux

Par Mulamba_N_Daye, le dimanche 20 Janvier 2008

Baladé en première période, rapidement mené au score par une équipe auxerroise alors inspirée, le Racing a eu le mérite de faire le dos rond au plus fort de la tempête pour arracher un nul heureux en fin de partie. Les Strasbourgeois ont pris en Bourgogne ce qu'ils étaient venus y chercher : un point et une dose de confiance. Voilà qui est précieux, dans la perspective du maintien.

Jean-Marc Furlan voulait que son équipe « refasse surface » après deux défaites consécutives en championnat et une qualification poussive en coupe. Du bout des lèvres, l'entraîneur alsacien souhaitait que les Bleus montrent « une vraie force de caractère » histoire de briser la spirale infernale, « comme ils l'ont déjà fait au cours de la saison. »

« Le point de la solidarité
et de la dynamique collective »

 Son voeu, à considérer comme pieux 85 minutes durant à la lumière de la prestation des siens, a été exaucé. Par la grâce d'une tête victorieuse de James Fanchone, si peu vu par la défense auxerroise auparavant qu'elle a fini par l'oublier dans son dos.
 « C'est le point de la solidarité et de la dynamique collective, savoure Furlan, tout heureux de briser une spirale négative qui courait sur deux journées. En dehors du premier quart d'heure, on a réalisé un match plein. »
 Plein, voilà un adjectif qui paraît un brin usurpé en la circonstance. Si le dénouement est heureux, la manière laisse quand même grandement à désirer. Dans la droite lignée de leur indigeste prestation contre Nice (0-1), samedi dernier, les Bleus ont d'abord présenté à une petite chambrée bourguignonne un vilain visage. Celui d'une équipe à court d'inspiration et plombée par une lourdeur affligeante.
 Rentrés dans la partie avec la même lueur dans les yeux que des bestiaux sur le chemin de l'abattoir, les Strasbourgeois ont d'entrée pris un gros coup d'assommoir. La partie n'est pas encore vieille de cinq minutes que Niculae, avec l'aide du genou de Paisley, prend Cassard à contre-pied.
 « Quand les Auxerrois mènent au score, ils ont jusque-là toujours pris trois points, rappelle Furlan. A contrario, nous ne sommes jamais revenus quand l'adversaire menait. Pour nous, c'était un challenge important que d'inverser l'ordre des choses. »
 A la pause, ses commentaires auraient certainement été d'une autre teneur. Personne à l'Abbé-Deschamps n'aurait en tout cas abondé dans le sens du technicien alsacien. Sur le but de Cassard, les situations chaudes se suivent et se ressemblent. En face, Sorin ne voit rien venir.
 Inopérant, le Racing traverse cette mi-temps comme une ombre. Une phase de jeu, une seule (35e), suffit à résumer l'ampleur du désarroi : à la hauteur de la ligne médiane, Dos Santos récupère la balle sur son côté gauche. Il lève la tête, temporise, n'entrevoit aucune solution. Devant lui, Renteria pédale dans la choucroute, Du coup, l'ex-Monégasque sert latéralement Cohade, qui agit de la même façon.
 La balle échoue dans les pieds de Fanchone, sur la ligne opposée. Avant d'emprunter le chemin inverse, à deux à l'heure. Retour à l'expéditeur dans un mouvement d'essuie-glace aussi lent qu'inoffensif. Par dépit, Dos Santos finit par expédier un long centre qui ne trouve pas preneur...

« Ça confirme notre capacité
à nous maintenir »

 A la reprise, heureusement, les Bleus sont animés de meilleures intentions. Une première frappe, oeuvre d'Abdessadki (46e), donne le ton. Face à une équipe auxerroise fatiguée par son match de mercredi contre l'OM (1-0), en Coupe de la Ligue, et progressivement amoindrie par les blessures - Jelen, Lejeune et Kahlenberg quittent la partie sur blessure -, le Racing refait timidement surface. Sans toutefois affoler Sorin, jusqu'à cette tête venue de nulle part.
 Ce matin, le Racing est toujours quinzième parmi l'élite. Surtout, Fanchone et les siens sont parvenus à casser la série négative, ce qui « confirme notre capacité à nous maintenir en Ligue 1 », selon Furlan.
 Une capacité qui sera mise à l'épreuve toulousaine, dès mercredi à la Meinau, pour ce qui sera le 2000e match du club en élite. Cette fois, il s'agira de réaliser un vrai « match plein ». Pas aux trois-quarts vides, comme hier soir.

Mulamba_N_Daye
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Commentaires 8 commentaires

Gaara Gaara

lundi 28 Janvier 2008 à 01h27

Strasbourg, 4ème candidat avec Sochaux, Metz et Toulouse à la relégation. Avec Auxerre, ça fait 5. Et Oui, Lens et le PSG vont s'en sortir !! emoji 17
james74000 james74000

mercredi 23 Janvier 2008 à 20h04

Strasbourg va mal , après leur superbe début...JPP revient emoji 17
Mulamba_N_Daye Mulamba_N_Daye

dimanche 20 Janvier 2008 à 18h41

Mais ne t'inquiétes pas Tom nous on les aime les lostiens!!!emoji 17
Mulamba_N_Daye Mulamba_N_Daye

dimanche 20 Janvier 2008 à 18h40

La soirée a été plus qu'arrosée Filodoc!!! Hic!emoji 01
tom007 tom007

dimanche 20 Janvier 2008 à 11h37

Je le dis je le répète Strasbourg n'aime pas les lostiensemoji 05emoji 05emoji 17emoji 17emoji 17
Mars_le_rouge Mars_le_rouge

dimanche 20 Janvier 2008 à 10h54

Peu importe le style : neuf points grâce au RC Choucroute, c'est la première fois que ça m'arrive cette saison... Go Furlan, Go ! emoji 17emoji 17
Filodocsénior Filodocsénior

dimanche 20 Janvier 2008 à 09h37

Un confrère??emoji 21Hic, hic, hic, hardi moussaillon sur le rhum!!emoji 15emoji 17
filopate filopate

dimanche 20 Janvier 2008 à 09h35

Euh!!emoji 11Tu l'as écrit combien de fois ton article là??emoji 25emoji 20emoji 17