Dominer n'est pas gagner...

Malgré une maîtrise totale du match pendant sa très grande partie, le PSG n'a pas su trouver les solutions offensives pour battre une équipe de Marseille bien pâle qui se devra de montrer un autre visage en Ligue des Champions sous peine de repartir avec les valises bien pleines. NDLR : attention cet article est susceptible de comporter plusieurs paragraphes de mauvaise foi.

Ce qu'il y a de génial avec les PSG-OM, c'est que quel que soit le classement des 2 équipes, aussi moisi soit-il (avant le début du match, Paris était 13ème et l'Ohème 15ème), ce match sera toujours un évenement intergalactique, au même titre qu'un Real-Barça, qu'une finale de coupe du monde, ou qu'un Lyon-StEtienne (non là sur le dernier exemple je déconne). Ainsi cette année trouvait-on dans les tribunes du Parc une pléiade de stars planétaires telles que Luis Fernandez, Bernard Laporte et...Nicolas Sarkozy, venu selon ses propres dire encourager le club de la capitale.




Pardon pour cette mini-parenthèse footballo-satirico-politique, je veillerai personnellement à ce que ça ne se reproduise plus.

Ce clàsico commencait sur les Stetson de Pirelli (les chapeaux de roue, si vous préferez) avec dès le début du match une tête de Luyindula après un coup franc de Rothen superbement détournée par une claquette de Mandanda, le portier olympien. Mais très vite ce fut une douche froide sur le Parc : à la suite de 2 corners consécutifs, Nasri dépose le ballon sur la tête de Cissé qui le smashe d'un coup de boule rageur, Landreau repousse comme il peut mais l'attaquant marseillais a bien suivi, se rappelle que dans une autre vie il était le père spirituel de Bruce Lee, et marque à la manière d'un karatéka. 1-0 Marseille, c'est pas possible bouh bouh honteux quel scandale, remboursez remboursez. Et on se dit alors que Paris est parti pour un match galère...

Travailler plus pour gagner plus

Notre président aurait-il envoyé un message subliminal aux joueurs parisiens juste après l'ouverture du score (totalement imméritée au passage) ? Nul ne le saura jamais. Toujours est-il que ce sont des parisiens libérés qui jouent dorénavant sur la pelouse, avec un Rothen au four Arthur Martin et au moulin-rouge. Et le plus logiquement du monde, Luyindula égalise d'une tête décroisée-renversée après volte-face piquée ma foi d'un fort beau gabarit (Pierre Fulla, si tu nous lis...). Landreau est lui toujours impeccable et stoppe une tête de Rodriguez, encore une fois sur un corner de Nasri. Cissé tente ensuite un lob astucieux qui s'envole dans les travées du Parc. C'est ensuite au tour de Frau d'avoir une balle de 2-1 au bout du soulier mais PAF (le joueur, pas le chien) expédie une volée au-dessus du but de Mandanda qui avait déserté sa cage.