Un match de riche

Après sa lourde défaite à Barcelone, l’OL n’est pas parvenu à dompter des Lillois solidaires à Gerland (1-1). Malgré une volonté évidente en deuxième période, les jambes ne répondaient plus.




Quatre jours après la gifle infligée par Barcelone en Ligue des Champions (3-0), quelle allait-être la réaction du champion de France ? l’OL, touché par une querelle interne et le malaise Juninho, était attendu au tournant. En même temps c’est pas moi qui en voudrait a Juninho de pas avoir voulu revoir la vidéo du match de Barcelone.

1^ère mi temps

Mais Lyon est blessée , mais pas mort et désireux de ressortir les crocs. D’entrée ils mettent sous pression les Lillois. Benzema était accroché de manière suspecte par Plestan sans que l’arbitre ne daigne broncher (2e). Dans la foulée, Bodmer obligeait Sylva à se détendre de tout son long (3e) avant que Benzema, à la suite d’un slalom génial, n’oublie complètement Keita sur sa droite (5e). Mais les lillois ne cédèrent pas et. glaçaient Gerland après un quart d’heure de jeu très vivant. Sur un mauvais renvoi de la défense lyonnaise suite à un corner, Bastos, à l’entrée de la surface, ne se posait pas de questions et envoyait un missile dans les filets de Vercoutre (0-1, 17e). Un but splendide . La bande a Picsou , euh Perrin se heurtait inlassablement à un bloc lillois compact et intelligent. Les lillois, eux, n’hésitaient pas à arroser la cage de Vercoutre. Clerc se devait d’être vigilant sur un corner rentrant de Bastos (30e) avant qu’Obraniak ne voit son tir fuir le but (33e). Serein, confiant, Lille faisait complètement déjouer l’OL et gérait parfaitement la fin de première période où seul Govou s’illustrait sur une reprise en ciseau trop enlevée (42e).

2^ème mi-temps

Dans les vestiaires on entend ait rugir, et pas de plaisir ,car les lyonnais revenaient sur la pelouse avec le couteau entre les dents. Surtout, Lille se contentait quasiment exclusivement de défendre malgré deux belles opportunités à mettre à l’actif de Bastos (46e, 52e). Sylva tel un félin sortait la tête smashée de Bodmer (48e) et une frappe enroulée de Benzema (52e) et sur un centre vicieux de Keita tout proche de faire mouche (56e). Le LOSC était sous respiration artificielle et devait s’en remettre à une taupe venue de nulle part après un crochet phénoménal de Bodmer sur Beria pour éviter l’égalisation (57e). Un simple contretemps puisque dans la foulée, Govou éliminait Tafforeau d’un joli grand pont avant de s’en aller crucifier Sylva d’un bon pointu des familles (1-1, 58e). Un but qui redonnait des forces aux Lyonnais. l’entrée de Baros en lieu et place de Bodmer. Un choix résolument offensif qui ne se matérialisait pas sur le terrain. Pire, Lille en profitait pour montrer le bout de son nez avec Obraniak qui obligeait Clerc à sauver devant Bastos (66e). Les jambes lyonnaises se faisaient de plus en plus lourdes mais l’OL puisait dans ses réserves pour tenter d’arracher la victoire. Baros se voyait refuser deux buts de manière on ne peut plus logique (84^e, il était hors jeux, 86^e,en tentant la main de dieu, sur un coup franc de juni) tandis que Sylva mettait en échec un Benzema équilibriste (88e). Malgré un dernier coup franc dangereux de Juninho, Lyon doit se contenter d’un point face à des Lillois plus que jamais roi du nul !

Perrin avait décider de refaire un 4-3-3 classique à Lyon, Pour sa première titularisation, Anderson fait un bon match, Grooso égal a lui-même, Ver coutre effectuer un gros match comme contre Barcelone, l’entrée de Baros et Ben Arfa a redonné du jus a une attaque sans beaucoup de soluition tandis que Benzema a gratifié Gerland de quelques festivals techniques de très grande classe, mais physiquement fatigué.

Côté lillois, Claude Puel peut évidemment regretter cette énième égalisation concédée après avoir ouvert le score pour la 7e fois de la saison. mais la solidarité lilloise et la défense a fait la différence. Ils ont été bousculés mais n’ont jamais lâché, se procurant quelques belles opportunités. Sylva a réalisé quelques parades exceptionnelles, soulageant du coup une défense souvent en difficulté. Makoun, a été sans doute l’homme du match avec Bastos.