Science friction

Exclusif sur lesbleus.com, la lettre officielle de protestation de JMA suite à la défaite de l'OL, contre Rennes.

Chère Ligue, chers journalistes, cher public,

Une fois n'est pas coutûme, je m'adresse à vous par écrit et non pas par voie de presse vendue à la racaille parisienne, celle qui déforme habituellement mes propos dans une tentative évidente de déstabiliser l'OL, fleuron du foot français, afin de lui faire perdre la finale de Ligue des Champions et de ruiner ainsi tout espoir de voir flamber en bourse la côte des actions prochainement disponibles à l'achat sur www.olbourse.com.

Je m'adresse à vous directement, pour vous signaler mon indignation suite à la défaite à caractère non-sportif que le staff tout entier de l'OL a subi la semaine dernière à Rennes. Lyon va évidemment perdre quelque match d'ici l'an 2134. Mais cette façon désarmante de ruiner les espoirs du sport français ne peut que provoquer chez l'ensemble des européens amoureux du beau jeu à la lyonnaise une réaction de colère bien compréhensible.

Tout d'abord, j'accuse la Bretagne dans son ensemble, de vouloir volontairement saboter le renouveau du foot français, par des moyens déloyaux. Jouer du biniou à la mi-temps est une pratique honteuse, qui de Lorient à Rennes ne montre que le tardisme et la nostalgie d'une région, ne l'oublions pas, rattachée à la France par la Normandie, elle-même envahie par des hordes nordiques, celtes et vikings. Ici réside la preuve de l'ineficacité exceptionnelle de Carew et Kallström, deux descendants de ces ignobles barbares, effrayés par les fantômes ensanglantés des victimes surgissants sous la pelouse du stade rennais. Pour continuer avec l'utilisation immonde de ces procédés d'un autre temps, j'accuse la compagnie IKEA, d'origine nordique également, coupable d'une terrible aggression sur la personne de M. Coupet, qui non seulement lui a enlevé l'usage d'une main, mais a provoqué un choc psychologique grave qui a poussé M. Coupet à devenir souriant avec un attaquant adverse.

Au-delà de ces phénomènes dont seuls les mages celtiques et autres druides antilyonnix ont le secret, je voudrais également attirer l'attention de la planète foot sur les propos aggressifs et déstabilisants de joueurs, entraîneurs, propriétaires de clubs, agents, arbitres, policiers, pompiers, ministres, qui n'ont de cesse d'envier la réussite sportive, humaine et capitaliste de l'Olympique lyonnais. Certains d'entre eux, venus du Sud de l'Europe, voire du Nord de l'Afrique, voire du noir de l'Afrique, utilisent sans vergogne des sorts et autres gri-gris pour anésthésier l'énergie de certains joueurs lyonnais, pourtant habitués à montrer, dans le cadre des matchs au sommet joués par l'OL à travers l'univers footbalistique, un contrôle et une maîtrise sans faille. Nous avons vu à l'occasion de ce non-match de Rennes, des joueurs internationaux de classe mondiale affaiblis par le poids des multiples envoutements dont ils sont victimes. Ou alors, au contraire, une zombification aux aiguilles plantées dans le coude d'un joueur brésilien par des voudous haïtiens sûrement payés par des commentateurs ex-nancéens nauséeux, voire des nains hostiles à tendance stéphanoise.

De l'Ouest, du Nord, du Sud et maintenant de l'Est, les invasions de venin anti-lyonnais arrivent de partout et de tous. Tola Vologe est le dernier bastion de l'irreductisme françois. Le dernier lieu en terre footienne, qui résiste encore à l'envahisseur de la triche, des matchs bidons, des agents Nike, des parieurs à l'accent de la perfide albion, aux arbitres achetés, aux propriétaires de clubs véreux, aux caisses noires, aux panthères et aux journalistes parisiens.

Voilà, où en est l'OL aujourd'hui. Le dernier bastion du foot bonheur, du foot spectacle, du foot honnête. Alors, rangez vos ankous, vos druides, vos prêtres vaudous, vos alsaciennes à grandes oreilles, vos Papes du Diouf et vos terrils empoisonnés. Ce soir l'OL reprend sa marche victorieuse.

Bien à vous,

JMA