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Monza Minestrone
Par soudoplatov, le dimanche 08 Septembre 2019
On a vu en Italie samedi après-midi encore une de ces spécialités parfois indigestes dont, en discipline reine du "up and down", la F1 a le secret…un show au goût d'inédit. Mais un show tout de même !
Monza, c'est bien sûr le circuit d'aspiration où on roule, malgré un DRS qui rend l'aileron arrière plus imposant, avec des "lames". Pour faire son tour chrono, on doit donc y arriver à la première chicane avec les pneus à la meilleure température possible ; et on sait que la fenêtre d'exploitation des enveloppes en F1 est extrêmement réduite.
Si on n'y parvient pas, entre l'appui « gratuit » généré par le fond plat et l'extracteur (qui ne créent pas de « parachute aéro » comme les ailerons) et ensuite l'adhérence mécanique des gommes, la bascule devient floue, hasardeuse parfois (un filet de vent et tout change !)… Alors on bloque les roues, ou on tire trop long et la tentative de chrono est avortée dès cette première chicane.
À Spa il y a une semaine, le problème devait être géré en espérant avoir un écart suffisant pour faire la majorité de son tour dans le "clean air", hors des perturbations de sillage de la F1 qui vous précèdent mais en bénéficiant un minimum d'aspiration dans des zones à haute vitesse répartie sur tout le tracé d’où en définitive un phénomène moins récurrent, pouvant être compensé par une grosse cavalerie, même sur une F1 perfectible en aéro. Ce qui n'a pas empêché certains, dont les Mercedes, de jouer au plus malin.
à 2'15''
À Monza, on doit rouler avec au minimum deux secondes de marge sur les voitures qui précèdent dans la première partie du circuit où sont situées les deux chicanes, puis vient le reste du tracé où on ralentit peu, où on ne fait que tomber de rares vitesses quand on enchaîne les courbes Lesmo (virages 6 et 7), la Variante Ascari (virages 8, 9 et 10) et la Parabolica (virage 11), où pour tenir le train arrière de la voiture on ne compte quasiment plus que sur l'extracteur et le fond plat. On peut alors profiter du sillage pour l'aspi et gagner du temps…; et tout le monde, peut améliorer, le jeu étant de ne pas être celui qui mène le train, qui "fend l'air" pour les autres. Charge à chacun de réussir à se rapprocher au moment de sortir de la deuxième chicane et d’attaquer dès le double-Lesmo en position de prendre de l'aspi.
En Qualifications, lors de la Q3, Raikkonen s'est crashé (son Alfa a un problème avec un manque évident de cet appui) et a fait avorter le chrono de ceux qui roulaient derrière lui... D'autres risquaient eux de voir le leur annulé pour ne pas avoir ralenti (Sainz, Bottas).
Tout le monde veut repartir soit pour chasser la Pole, soit pour obtenir un chrono acceptable et être placé correctement sur la grille, par exemple Albon ou Stroll puisqu'ils sont passés en Q3 et doivent prendre le départ avec leurs pneus de Q2 dans lesquels ils ont déjà "tapé", alors que les pilotes qui partiront depuis la 10ème place démarreront la course en gommes neuves (Raikkonen devra réparer, donc reculer sur la grille)
À partir de 2'05''
Maelström attendu après la suspension au Drapeau rouge... et c'est ce qu'il va se passer.
Et nous nous retrouvons donc en fin de Q3 où on attend que quelqu'un se dévoue pour sortir de la Pit Lane et donc "faire la locomotive". Sainz se sait coincé, il est obligé d'y aller, il saute dans les roues de Hulkenberg et Stroll et donne donc le signal à tous tes autres... Hulkenberg s'est dévoué donc... mais il a un plan !
Il reste à ce moment 1'45", soit une marge de seulement 25 secondes grand maximum pour que le dernier des neuf pilotes passe la ligne pour tenter un chrono !! On le sait déjà, ça va être mission impossible…
Devant, Hulkenberg, qui dira plus tard avoir regardé dans ses rétros et raté son point de freinage à la chicane… tire tout droit en laissant Stroll emmener la meute. Big roublard… Il revient en piste devant, mais selon la règle, il le fait hors trajectoire et se donne un alibi et une justification règlementaire pour tout ce qui peut suivre... et doit donc laisser passer ceux qui sont sur la trajectoire. C’est beau l’expérience... et le sens de l'humour.
Il ne reste que quelques virages et chicanes dans la première partie du circuit avant de devoir suivre la règle tacite… comme pour les surfeurs, chacun sa vague, on fait la queue, enfin on essaie... On n'a d’ailleurs pas oublié la leçon donnée par Alonso à l'inénarrable Magnussen l'an dernier quand il a tenté de lui faire "offense" sur ce point.
à 1'35''
Juste après la chicane, Lance Stroll freine donc pour ne pas doubler Nico Hulkenberg après son retour en piste de vieux matou, lui qui n'a vraiment rien à gagner à se dévouer pour un équipier (Perez éliminé plus tôt sur problème mécanique) ou pour un Top Team (il roule lui dans l'écurie Racing Point, ex-Force India rachetée par le consortium de son père). Sainz dénué de chrono est donc obligé d'y aller, mais très vite "se gare", obligeant une monoplace inattendue à se retrouver en tête à la deuxième chicane, la voiture N°5, une Rouge...
Dans cette Q3 la marge de 20/25 secondes est d'ores et déjà quasiment dévorée et ça ne peut dès lors que bouillir dans les têtes et mal tourner ; au mieux à la farce.
Si des situations ubuesques se produisent en F1, c'est parce qu'elle est une discipline d'excellence à très forts enjeux, en particulier hors de la piste, où les intérêts sont rarement convergents.
Beaucoup vont donc voir dans ces instants autre chose qu'un simple problème conjoncturel…
Les Ferrari ont donc suivi le mouvement et court-circuité Valterri Bottas (ce qui revenait à neutraliser Hamilton, le Finlandais étant destiné à lui servir de lièvre), Vettel en a profité pour passer Leclerc qui tient la Pole provisoire. On pense immédiatement à la règle des "trois P" qui prévaut en F1…
Priorité, Primauté, Prééminence.
Dans les Top Teams, on considère d'abord une culture d'entreprise. Les pilotes ont un statut.
Dans une même écurie, un pilote peut avoir un contrat de Numéro 1, il est alors l'employé direct du "constructeur", et l'autre être en fait employé du "motoriste"... Comme on se souvient de l'arrivée de Hamilton chez Mercedes le constructeur en lieu et place de Schumacher alors que Rosberg était pilote Mercedes le motoriste jusqu'à son réel avènement et la renégociation de son contrat.
On se doute que le statut de Numéro 2, avec le motoriste, permet à ce pilote d'avaler des couleuvres mais aussi d'avoir un golden parachute et de poursuivre sa carrière dans une écurie B s'il n'est pas renouvelé dans l'équipe A trop tardivement dans la saison. On imagine donc la situation réelle de Bottas.
Les contrats de pilotes motoristes sont aussi ceux qui valent pour les jeunes pilotes, ce qui permet de les placer pour leur apprentissage chez Williams pour Mercedes par exemple. Et là vous comprenez mieux le triste biais cognitif qui prévaut chez les journalistes français ou belges face à la saison miraculeuse de Robert Kubica, qui devrait être contée comme un exploit extraordinaire d'un homme handicapé redevenu pilote de course après des années d'un combat formidable.
Mais ces personnages se permettent de le comparer sournoisement en terme de performance pure à un racer surdoué (George Russell, Champion GP3 2017 et Formule 2 2018 à chaque fois à sa première saison !!!) au sommet de son art et de sa forme après des années de monoplace en omettant largement tout le reste qui aurait fait un magnifique serial.
En effet, pour le mesquin microcosme médiatique francophone, le revenant polonais a pris la place aux côtés de George Russell (la véritable perle en attente du baquet de Bottas dans l'équipe A pour Mercedes) de Esteban Ocon ou Stoffel Vandoorne. Vous comprenez aussi pourquoi Ocon, tout prometteur qu'il est, a été libéré pour rejoindre Renault l'année prochaine, et pourquoi Vandoorne est pilote HWA en Formula E (en fait l'écurie Mercedes en apprentissage avant son arrivée officielle l'an prochain).
Le fait qu’Ocon soit une grande… , disons très volubile, et qu’il a démontré son incapacité à être « corporate » lors de ses années Force India (en deux mots il a montré être une « tête brûlée ») a grandement participé à son année semi-sabbatique de pilote de simulateur et à la bénédiction de l’Étoile à le voir partir chez le Losange comme on envoie un chien dans un jeu de quille.
Chez Red Bull, on peut même renvoyer un pilote sur les bancs de l’école chez Toro Rosso, Pierre Gasly n’en est que le dernier avatar. Mais ils ne sont pas malheureux les pilotes de la filière autrichienne ; même s’ils se font virer, Red Bull a pour habitude de leur payer un baquet une ou deux saisons dans la discipline de leur choix sans même apparaître sur le moindre sticker.
Et combien de talents ont-ils finalement fait émerger ?! Des tas dans le monde entier ; certainement au moins autant que toutes les filières du passé, fussent-elles pétrolières, cigarettières ou même fut un temps « financières ».
Avec les pots à tabac on en revient à la pieuvre Ferrari.
Constructeur, motoriste, la Scuderia fait payer les salaires de ses pilotes par ses amis Philippe et Maurice depuis trois décennies. Et fait souvent flamber le prix des baquets restants sur la grille pendant l’intersaison alors que le jeu se termine toujours de la même façon… On se doute du genre de contrat que possède Raikkonen chez Alfa Romeo, des obligations du pauvre Giovinazzi ayant été obligé de jouer les bouchons (en flinguant ainsi sa cote médiatique) dans des raids au long cours, des arrêts retardés, des stratégies décalées, toute l’année pour permettre au Finlandais et à Alfa de marquer de gros points quand c’était possible.
Si on passe dès lors sur les cas de Magnussen et Grosjean et de Haas, l’écurie cliente des Rouges qui n’est plus vraiment autre voie, on va en arriver à messieurs Leclerc et Vettel et nos « trois P ».
Ferrari, entreprise tentaculaire dans l’automobile sportive et dans les compétitions sur circuits, sait mieux que tous occuper les terrains médiatiques et politiques, malgré de très (trop) régulières carences technologiques. Elle occupe même l’image quand elle fait un peu n’importe quoi, ce qui en Grand-Prix est depuis longtemps sa marque de fabrique.
En début de saison de F1, les deux pilotes sont libres (cette année donc l’Allemand et le jeune Monégasque) de se battre à armes égales. Le combat est celui des qualifications… Comme ce qui est pris ne sera plus à prendre et évitera une crise interne où chaque job sur le muret ou dans le garage des Rouges ressemble à un fusible, on veut du résultat et vite. Celui des deux qui s’adaptera le plus vite à sa monoplace et fera les meilleures qualifs aura la priorité sur les pits stops en course. Avantage Leclerc avec ses bons débuts et surtout son festival malheureux à Bahreïn.
Puis vient la course à la fiabilité, à la rentabilité, celle qui donne la primauté, l’appui stratégique.
Les coups d’éclat, c’est bien ; mais ce qu’on veut c’est être un favori ou au moins un challenger le plus longtemps possible. On passe donc sur le pilote le plus fiable, la valeur sûre… Et là pour Leclerc, au plus mauvais moment, ça ne s’est pas bien passé (prise d’ampleur très prématurée des chevilles et de la liberté oratoire en Chine, Qualifs à Monaco et à Bakou, dégonflage de melon sévère à Monaco, show Vettel à Montréal, crash en Allemagne, sortie en Q1 en Hongrie, etc…). Avantage à un Vettel pourtant pas flamboyant, moins adapté à la SF90.
Avant la pause estivale on fait le point.
Si on donne libre court à Spa aux velléités de chacun pour un dernier coup d’éclat pour faire avaler la suite du programme à celui qui devra se sacrifier, voire comme une dernière récréation, la plaisanterie est finie. Monza arrive.
À Monza, chaque pit stop est un handicap qui coûte tellement cher et la Pole un tel avantage. C’est le circuit où, si la course est linéaire, on constate de manière éclatante qui aura l’avantage autant stratégique que tactique toute la fin de saison pour la chasse aux accessits pilotes et constructeurs. C’en est fini de toute forme d’alternance entre pilotes par ailleurs.
On se souvient par exemple de l’affront fait à Hamilton face à Button en 2011 où ce dernier fut favorisé par un savant arrêt anticipé (on dit « undercut » pour faire genre…), laissant aux prises le jeune Anglais avec la Mercedes d’un Schumacher enragé qu’il avait pourtant dépassé pendant quelques centaines de mètres avec tant de difficultés précédemment !! Lewis Hamilton avait pris le départ depuis la première ligne aux côtés de Vettel et la règle de l'alternance de mise au sein de l'écurie de Woking lui donnait en plus l'avantage de choisir son arrêt. Il n'avait alors que trois points d'écart avec son équipier. Mais on lui fit payer la note... Jusqu'à la fin de la saison où il comptera 40 points de retards supplémentaires. Si Hamilton l’avait bien cherché cette année-là, ce qu’on sait moins c’est que Mercedes quittant McLaren a surfé sur cet incident qui a décuplé sa frustration pour l’attirer dans ses filets avec un bon goût de revanche en soufflant sur les braises les mois suivants et le signer pour 2013.
C'est culte, c'est Monza !! Alors "Enjoy !"
Lewis Hamilton ne pilotera certainement jamais pour Ferrari, le graal pour tout pilote souvent. Non pas qu’il n’en rêve pas secrètement, mais en route vers tous les records il ne peut accepter qu’une position hégémonique dans une écurie. Et chez les rouges qui n’ont jamais retrouvé l’âge d’or de l’ère Todt/Brawn/Byrne/Schumacher, un statut de N°1 est trop aléatoire, voire transitoire. Ces dernières décennies, même Prost, Raikkonen ou Alonso prirent la porte plus ou moins brutalement.
Sebastian Vettel a été attiré à grands frais et a reçu quasiment les pleins pouvoirs avec l’aval des actionnaires, ce qui a phagocyté en dépit du bon sens pas mal de son temps et de son énergie, il faut en avoir conscience. Schumacher pouvait s’appuyer sur un organigramme phénoménal ; pas Vettel.
Il est actuellement le pilote N°1 de la Scuderia mais surtout la tête de pont de la machine Ferrari, par son poids médiatique et sportif de quadruple Champion du Monde. Mais l’écurie étant ce qu’elle est depuis toujours, une diva, elle est prête à tout pour l’emporter sur ses terres.
Si la logique voudrait que la prééminence soit donnée à l’Allemand dès aujourd’hui et que toute la saison soit « sauvée » par celui qui porte sur ses épaules le projet depuis 2015, on va voir l’Allemand rendre la place à Charles Leclerc en cette fin de Q3 !!!
Sacrifice temporaire après celui de Spa (où il a joué les Giovinazzi) diront certains… Symptôme grave penseront d’autres.
Et des spéculations forcément sur l’avenir de l’Allemand qui n’a pourtant que 32 ans… une retraite, un contrat ailleurs pour 2021 (qui ne sont souvent officialisés qu’un an après leur signature, pour que le précédent Montoya ne se reproduise pas…) ?!
Sebastian Vettel a donc non seulement rendu la place au Monégasque mais il l'a aussi attendu puisqu'il s'était retrouvé à négocier la seconde chicane en tête ! Certainement pas par pure politesse... Puis la 16 passée, la N°5 de l'Allemand a joué le tampon à l'amorce de la Parabolica puis tenté de s'échapper à son tour, finissant d’agglutiner les adversaires des Rouges, Gris compris, aussi bien que l’aurait fait une voiture de police roulant au milieu du périphérique parisien à la vitesse limite. Vettel échouera d'un souffle à franchir la ligne de chronométrage dans les temps.
Ainsi des lampistes (Hulkenberg, Stroll et Sainz sont juste réprimandés) ne sont pas sanctionnés pour cette partie de poker menteur puisqu’on ne pouvait décemment doubler un quadruple Champion du Monde retardé d'abord par d'autres et lui faire affront en Lombardie, à lui et à son Cheval câbré. Mais aussi et surtout parce que l'arsenal législatif n'est pas adapté et que même prévenus (aussi par l'exemple des nombreux pilotes de F3 sanctionnés quelques heures plus tôt) ces messieurs ont récidivé et d'une manière éclatante en plus... Alors que Vettel joue le même jeu que des seconds couteaux (par leurs montures), ce fut un moment absolument sidérant.
Seules la McLaren de Sainz et la Ferrari de Charles Leclerc sont passées sur la ligne de chronométrage à temps, tous les autres piégés. Et pourtant si ça a chauffé pendant 1’40’’, pas de crises de nerfs après les Qualifications… Même Lewis Hamilton tout à sa chasse aux records n’a qu’à peine bronché, alors que la Pole à Monza vaut si cher, et qu’il n’était qu’à 39 millièmes de la référence signée par Leclerc. Il s'est certes plaint du problème de sécurité de rouler ainsi en paquet, mais guère plus... Il sait qu'en italie face à Ferrari il n'a qu'à semer une petite graine médiatique et qu'elle fera boule de neige jusqu'à venir exploser dans les garages de la Scuderia.
Tout le monde avait de toute façon compris qu'il fallait un jour payer l'addition après des années à faire des ronds et jouer les chicanes mobiles pendant les tours de préparation de ses petits camarades.Et parce que les pilotes sont toujours prompts à incriminer, à exciter les foules pour couvrir leurs errements, il faudra à nouveau légiférer, sanctionner, pénaliser... Et il pourront rejouer leur numéro préféré, celui de la victime des instances, des officiels. Une histoire sans cesse recommencée.
Comme celle qui dure depuis 2011, et la pose régulière de boudins, de haricots hors de la piste au prétexte qu'un pilote sera plus prudent s'il risque de sortir. Énooooorme sophisme, ne vous l'ai-je expliqué cent fois, puisqu'un pilote ne sort jamais volontairement à de telles vitesses sur des zones sales qui plus est... Et qu'un pilote qui ralentit est un pilote retraité si vous ne comprenez que la dérision.
Et bien sûr ce haricot sera retiré, comme ils le sont à chaque fois... puisqu'un Run Off est une zone de sécurité qui a à remplir un office sans que des imbéciles se sentent obligés d'y ajouter des tremplins pour satisfaire la mauvaise foi de singes hurleurs de réseaux sociaux.
Heureusement que le HALO existe d'ailleurs, sinon l'ami Peroni ne serait peut-être plus là. Un HALO décrié par les mêmes ahuris rappelons-le.
Son concurrent, l'Aeroscreen conçu par Red Bull et qui a évolué comme un mix entre une verrière et un HALO, fera son entrée sur la scène dès l'an prochain en Indycar où on veut enfin mettre toutes les chances de son côté, l'accident de Rosenqvist à Pocono n'ayant fait que rafraîchir une mémoire déjà trop meurtrie ces dernières années avec la mort de Dan Wheldon et Justin Wilson ou le crash de Robert Wickens.
Que ce soit le risque de se retourner sur des rails ou des SAFER Barriers, de finir enfoncé dans le Tecpro ou des piles de pneus, de traverser un grillage ou de voir une monoplace ou un élément toucher un pilote, il n'est pas acceptable d'exposer des êtres humains, en particulier leur tête, sans protection à des vitesses démentielles.
Une semaine après la disparition d'Anthoine Hubert il est nécessaire encore une fois de juguler les discours déviants de ceux qui se croient aux jeux du cirque ou pensent mal, à l'envers... Toujours nécessaire !
https://www.soprono.com/billets/anthoine-hubert-1996-2019_5370.html
- soudoplatov
Rédacteur d'Origine Contrôlée - Son blog
Commentaires 18 commentaires
jeudi 12 Septembre 2019 à 02h31
On ferme le bal lombard, mais avant Singapour, quelques tours de piste, de passe-passe, voire de cochons…jeudi 12 Septembre 2019 à 02h27
Quant à l'équipier de Vandoorne qui rejoint le riche effectif de l'Étoile, c'est lui aussi un ancien junior de chez McLaren, Nyck de Vries.Actuellement en Formule 2, il mène largement un championnat qui reprenait son cours après l'annulation de Spa suite à la disparition tragique d'Anthoine Hubert, et vient donc grossir les rangs des concurrents du Belge.
jeudi 12 Septembre 2019 à 02h08
Eh bien voilà.Pour nos amis belges et les autres, une bonne nouvelle.
Stoffel Vandoorne est officiellement titulaire chez Mercedes pour l'arrivée de la Marque à l'Étoile en Formula E.
Esteban Ocon cédé à Renault pour y mettre une ambiance forcément divertissante, la voie royale vers le baquet de Bottas en F1 pour la saison 2021 s'ouvre devant George Russell.
https://media.daimler.com/marsMediaSite/en/instance/ko/Beginning-of-a-new-era-Mercedes-Benz-EQ-Formula-E-Team-presents-new-car-new-team-principal-and-new-driver-line-up.xhtml?oid=44381161&ls=L2VuL2luc3RhbmNlL2tvLnhodG1sP29pZD00ODM2MjU4JnJlbElkPTYwODI5JmZyb21PaWQ9NDgzNjI1OCZib3JkZXJzPXRydWUmcmVzdWx0SW5mb1R5cGVJZD00MDYyNiZ2aWV3VHlwZT10aHVtYnM!&rs=1
On espère bien sûr que la firme allemande a compris la leçon, et n'aura plus maintenant qu'elle affiche son nom officiellement en Formula E recours à des "fermes à clics" pour obtenir le "Fan Boost" en course pour ses pilotes...
Le championnat de monoplaces électriques se disputant à cheval sur deux années, le Belge sera probablement homme de base au simulateur et suppléant sur les Grand-Prix pour l'écurie Mercedes AMG Petronas en F1…
L'alternative qui s'offrait à lui en Endurance après son entrée réussie et même marquante dans la catégorie LMP1 (podium derrière les Toyota au Mans et à Spa pour ses deux courses au sein de la structure russe SMP Racing en remplacement de Jenson Button) n'est bien sûr plus d'actualité, le plateau LMP1 s'étiolant à chaque épreuve.
La saison de WEC se disputant dorénavant elle aussi à cheval sur deux années calendaires, ce serait pour le moins contre-productif si Vandoorne souhaite garder un pied en F1.
Il y a en effet une belle concurrence chez les pilotes sur le banc de l'Étoile, actuels et potentiels.
Russell, Gutierrez, Mazepin, voire l'Allemand Wehrlein actuellement en place au simulateur chez Ferrari comme le fut Daniil Kvyat l'année passé avant de revenir au volant chez Toro Rosso (Brendon Hartley faisant lui le chemin inverse).
Le simulateur n'est plus un placard !
Et tous ces pilotes sont désormais aussi vus comme des vecteurs d'information, des transferts à forte valeur ajoutée…
La cote de Stoffel Vandoorne ne cesse donc de remonter.
L'Endurance faisant sa révolution l'an prochain en passant aux catégories Hypersport et Hypercars, Mercedes ne s'est pour le moment pas montré intéressé.
Mais le challenge pourrait s'avérer séduisant. Toyota ainsi que Red Bull avec le bébé d'Adrian Newey, l'Aston Martin Valkyrie, étant d'ores et déjà officiellement engagés.
Alors qui sait ?! La Mercedes AMG-One hybride (dont la livraison a été repoussée à 2020), conçue sur la base d'un châssis F1 serait un beau pari… D'autant que Mercedes a une véritable histoire au Mans.
On peut donc rêver...
https://www.lemans.org/fr/news/les-hypercars-categorie-reine-de-l-endurance/52205
dimanche 08 Septembre 2019 à 23h26
Merci !Hamilton a du se souvenir de 2011 dans sa chasse vaine derrière la Ferrari…
Quant à la Scuderia, elle s'est achetée la paix pour quelques jours… Mais après, ça va être coton. D'autant que la SF90 n'est pas meilleure que la Mercedes, elle l'a paradoxalement montré à Spa et Monza en étant quasi-irrattrapable en ligne droite, signe que ça pêche ailleurs…
La tempête couve chez les Rouges… Verstappen est d'ailleurs toujours devant.
dimanche 08 Septembre 2019 à 21h05
Lire ton article après la victoire du jeune Leclerc je le trouve encore plus cool, merci soudoProchains pronos...
Journée 12Monaco
Brest
vendredi 19h00 Journée 14Troyes
Grenoble
vendredi 20h00Pau FC
Red Star
vendredi 20h00Caen
Rodez AF
vendredi 20h00Martigues FC
Stade Lavallois
vendredi 20h00Guingamp
Amiens
vendredi 20h00Clermont Foot
Metz
vendredi 20h00 Journée 11Bayern Munich
Augsbourg FC
vendredi 20h30 Journée 15Royal Antwerp
Dender
vendredi 20h45 Journée 12Paris
Toulouse
vendredi 21h00- yannthomas j'espere que les pays bas resteront motives 1-3
- akiraromeo Bulgarie c’est 1/1 !!
- mégannie Super ton 1/3 pour la France, Gaara. Félicitations
- Gaara Oh ce 3-1 boosté pour la France
- patbutcher On en parle de la Belgique ?
- jpr30 Dernier super merci l équipe de France
- yannthomas va t'on vers une nouvelle deconvenue de la france
- chrisnonore Heureusement que le XV de France est là pour nous redonner le sourire et l'envie de ...
- soudoplatov Salut à vous, NOUS sommes en défi, ALORS que le meilleur gagne !
- le professeur Salut le défi est pour nous, merci et bonne continuation