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Grand-Prix d'Autriche 2019 (et vague d'hystérie)
Par soudoplatov, le samedi 29 Juin 2019
Bonjour.
Vous n’avez pas eu d'article sur le Grand-Prix de France, trop occupé que j’étais avec des milliers d’autres à essayer de quitter le Castellet avant le set de Martin Solveig qui clôturait le meeting ; je ne vous dirai pas combien d’entre nous ont perdu à ce jeu, mais sachez que quelques centaines de brebis égarées ont été sacrifiées sur l’autel du bon goût français pour couvrir notre fuite.
Vous retrouverez donc tout de même la partie résultats de la course tricolore à la suite de cette introduction qui va s’avérer un peu longue, car on se doit de revenir sur quelques dérives dans le monde de la monoplace ou plutôt dans les caboches de pilotes élevés à la console de jeu, non-dressés par les simulateurs et des managements issus du marketing plus que des divisions sportives, et gavés de réseaux non pas sociaux mais communautaires comme ils devraient en fait s’appeler qui permettent à un microcosme hurleur de s’encourager (et de conforter quelques neurones cramés dans leurs pathologies) le tout dans une dérive de bêtise crasse n’ayant eu cours jusqu'à une époque récente que dans l’arrière-salle des plus glauques PMU de la Zone ou dans la tête de ceux qui confondent Formule 1 et karting dominical avec tonton René (pas Arnoux !) qui carbure au petit jaune (pas Renault !). Ouf ! Ça défoule !!
Nous allons avant tout avoir ce dimanche de grandes pensées pour celui qui va tant nous manquer : Niki Lauda.
S’il n’a été prophète en son pays qu’une fois, à l’occasion de l’édition 1984 remportée au volant de sa McLaren-TAG Porsche, c’est tout de même la figure tutélaire de générations de pilotes qui laisse un grand vide dans le monde de la course automobile, mais aussi il faut bien le dire sous les casques de ses coreligionnaires et héritiers plus ou moins dignes.
Il est quelque part heureux qu’il ne puisse d’où il est assister au festival de grand n’importe quoi de ces dernières semaines, lui qui fut l’apôtre de la sécurité sur les circuits, en même temps que le symbole du professionnalisme à tous crins… dont la vision des pilotes immatures (vous savez, mes adorés « kakous » et autres « zouaves ») n’aura jamais plus belle illustration que celle-ci.
Nous nous étions donc quittés sur le pathétique épisode d’un quadruple Champion du Monde totalement hors de contrôle confronté à ses perpétuels errements, qui au Canada tentait de faire avaler la couleuvre ultime aux moins férus (je suis charitable)… celle de faire croire qu’un pilote mérite plus la victoire s’il est celui qui sort de la piste par sa seule faute, qui y revient en la traversant comme un dératé tout en en profitant pour couper la route de son adversaire direct à près de 200 km/h, amenant ce dernier à sortir de la piste pour l'éviter et à freiner à dix centimètres du mur !
Ce serait drôle si ce n’était si triste, comme la défense adoptée par ses fans énamourés comme des groupies de chanteuses à shorts moulants (je ne précise pas qui des fans ou de la chanteuse les arbore…), comme quoi il n’avait pas le choix d’aller ailleurs (si ça ce n'est pas le plus extraordinaire des non-sens...), ce qui s’avèrera finalement un « pieux » mensonge (on lui avait pourtant sur ce point laissé le bénéfice du doute), et que son adversaire n’avait pas été puni quelques années avant pour une faute vaguement similaire… À une époque où cette règle sécuritaire n’existait d’ailleurs pas encore puisqu’il n’y en avait pas un impérieux besoin, rappelons-le.
Rappelons donc surtout qu’une règlementation sportive est élaborée à partir de cas qu’il convient d’étudier avec beaucoup de circonspection car un incident doit être jugé objectivement et sanctionné uniquement par la peine prévue dans les textes. Si les textes sont absents… Il convient bien sûr au moins d’y réfléchir ! Et pas en mode nostalgique d’une F1 qui n’a jamais existé ailleurs que dans la tête de fans qui la jugent par exemple à l’aune du combat Villeneuve-Arnoux à Dijon-Prenois sans avoir un instant conscience (ni la connaissance) qu’il s’agissait là d’une exception, d’un épiphénomène dû à une conjoncture très spéciale. S'il y a une législation sportive plus restrictive, c'est parce qu'avec l'évolution de la sécurité et son corollaire, l’illusoire sentiment d'invulnérabilité, ainsi qu'avec le "jeunisme" en vogue depuis quelques décennies, les incidents et comportements dangereux (et litigieux) se sont faits jour et se sont terriblement « professionnalisés ». À chaque fois, ils ont été amenés en F1 par des futurs pilotes de renom, des étoiles en devenir, donc sous les regards des medias pas que spécialisés.
Ainsi, Ayrton Senna (mettre son adversaire hors trajectoire donc hors piste ou l'amener dans le mur), Michael Schumacher (changements de trajectoire tardifs et/ou multiples à l'amorce des zones de freinage, "tests de freins", pilotage "au rétroviseur', contacts volontaires, etc...), Lewis Hamilton (placer son aileron avant au niveau des roues arrière et sortir ainsi son adversaire de la trajectoire à l'amorce des courbes ; ce qui revient à le mettre dehors ou provoquer un crash tant une F1, hors Wing Car, est une savonnette hors trajectoire), Sebastian Vettel (M. Zig Zag entre autres, dont son fameux louvoiement qu'il soit en phase de départ ou dans les lignes droites) et Max Verstappen (l'enfant de tous les vices des autres, un Best Of à lui seul) ont tous en commun d'avoir amené et "professionnalisé" des comportements en piste dangereux. À chaque fois ils ont amené aussi avec eux des meutes de nouveaux supporters dénués du minimum d’expertise et donc prompts à hurler au complot devant l'absence de sanctions (ou l’inverse suivant le pilote qu’ils ont coincés dans leur cornée). Mais les enfants, sans texte, pas de sanctions ! Tant que les instances officielles pensent qu'une discussion entre quatre yeux peut suffire à calmer l'exalté et qu'une récidive est due à un coup de sang symptomatique d’une adolescence tardive, on ne légifère pas... Car une fois encore, les commentateurs les plus démagogiques iront toujours dans le sens de l'audience la plus bruyante et versatile, pas la plus experte, pas celle des amateurs, des véritables passionnés... Mais ce n’est pas le rôle des officiels de flatter les plus bas instincts !
Voilà le fameux pilotage au rétroviseur et test de freins à haute vitesse façon Spoonface (ancien surnom de Schumi), sur Mika Hakkinen, lors du dernier tour du très côté Grand-Prix de Formule 3 de Macao en 1990. Toute ressemblance avec le comportement actuel de Verstappen ou Magnussen serait bien sûr totalement... euh...
Et comme on parle des pilotes les plus en vue dont l'humilité est loin d'être nourrie par la part médiocre du public (et donc actuellement la minorité bruyante sur les réseaux asociaux que les pilotes et leur entourage nourrissent et suivent), par les commentateurs démagos -Vigneron,Fébreau,etc...- et medias bas de gamme (pour qui quantité est mieux que qualité, comme pour beaucoup trop notoriété est mieux que renommée), on se retrouve avec ces crises de paranoïa grotesques (dont le premier avatar fut le très "bambiesque" Ayrton Senna da Silva)... Après de multiples récidives de ces incidents et leur quasi-généralisation (forcément, la porte ouverte par certains ne saurait être refermée sans action des instances, on retrouve donc dans le sillage d’un Verstappen une cohorte de Magnussen), on légifère enfin et on y ajoute la sanction dissuasive. Ainsi, une fois les règles définies, tout le monde est prévenu et on ne tolèrera plus ces comportements dans une discipline où la mort est au tournant et où des centaines de millions d'euros sont investis par plusieurs industries à travers de véritables commandos qui s'échinent à faire atteindre des performances prodigieuses à des bijoux technologiques dont n'auraient pu rêver des ingénieurs à peine quelques années auparavant. Et on ouvre l’œil… Parce qu’on va maintenant faire entrer le message par l’exemple dans la tête des plus jobards ; cruelle nécessité… Vient alors le temps de la Jurisprudence.
La première fois que cette règle a donc été appliquée, celle du « Hé toi, t’as pas le droit si tu sors de la piste d’y revenir comme si tu en étais le propriétaire exclusif !», c'est à Suzuka en 2018 : Verstappen sur Raikkonen - une Ferrari victime cette fois-là...
Une dernière fois, rappelons que Sebastian Vettel n'apprend jamais de ses erreurs, que la gestion sportive et stratégique de la Scuderia Ferrari est une calamité, et que dans cette histoire, la victime de cet attelage branlant fut Lewis Hamilton, dont la victoire elle légitime a été salie par la crise d'hystérie provoquée par qui vous savez.
L’Allemand a traîné son ridicule jusqu’aux terres varoises où « on allait voir ce qu’on allait voir ! » avec une défense là encore d’une tristesse abyssale… Avec des datas qui montrent qu’il a sciemment gardé une vitesse hors cadre lors de son incursion hors piste (tout le contraire de la prudence requise donc…)… Avec aussi une vidéo de la SKY que tout le monde avait déjà vu et qui semblait surtout accréditer le fait que Vettel avait le contrôle de sa monoplace (et la vision de celle de son adversaire) juste au moment où il a choisi de le jeter hors de la piste, de lui « couper la route » si vous préférez la paix des ménages. Une leçon à tirer de ce show... Si vous vous rendez coupable de n'importe quelle incartade, ne prenez jamais les juristes ou le management de la Scuderia pour vous défendre, vous risqueriez de finir « avec perpet’ ». Et comme porte-parole, ne misez surtout jamais sur le 5…
Bien entendu on ne va pas s’étaler sur les grotesques accusations de préférence envers Mercedes (Hamilton qui est pénalisé sur la grille de départ du GP d’Autriche est d’accord, c’est évident…), tout étant maintenant disséqué, prouvé et acté… Et puis après tout, c’est bien Ferrari qui est la seule écurie à toucher une prime extraordinaire de la part des promoteurs de la F1 tout en faisant payer les salaires astronomiques de ses pilotes depuis 30 ans par les cigarettes du Père Noël, et qui dispose d’un droit de veto sur certaines décisions stratégiques, et qui cerise sur gâteau pratique allègrement le chantage à chaque renégociation des Accords Concorde ; mais bon, ceux qui font assaut de vulgarité avec le nom « Mercedes » seront les mêmes qui un jour lorsqu’ils tourneront casaque diront, se croyant peut-être spirituels, « FIA : Ferrari International Assistance » pour peu que leur "dada" change de monture sur le tard… Et il se trouvera toujours le blog d’un de leurs copains pour « prouver » leurs dires à coups de magnifiques élans de logique fallacieuse (avec une malhonnêteté intellectuelle confondante souvent) et autres chiffres et faits tronqués, voire de s'organiser un teuteurien ou boobookien débarquement en meute de michetons effarouchés pour défendre l'idôle vénérée et les posters tâchés... Et nous (les gens un peu sérieux) de rire sous cape face à de tels biais cognitifs en rêvant de passer la tondeuse…
Je me contente parfois, même si dérision n'est pas argumentation (encore faudrait-il que leurs capacités leur permettent de les comprendre ou au minimum de les entendre ces arguments), de leur dire qu'en sport auto, les pneus lisses, c'est pour que ça glisse plus alors on n'y a pas mis de crampons... Ou alors que si un pilote qui sort de la piste ne touche rien et finit par revenir sur cette piste en n'ayant rien cassé, c'est certainement qu'il est meilleur que celui qui n'en est pas sorti... de la piste. (Rires)
Mais comme toujours le problème est plus grave. En roue libre et prisonnier de sa névrose, dans un formidable assaut de démagogie, de populisme même, Vettel s'en est allé critiquer le Circuit Paul Ricard (et implicitement les circuits modernes, caressant là dans le sens du gras le ventre rebondi des vils réacs), osant mettre le comportement de certains pilotes et leur propension à prendre des risques inconsidérés (on croit rêver devant tant d’hypocrisie) ou à faire du hors-piste, non sur leurs épaules de kakous, mais sur les progrès sécuritaires… Le magistral et ÉNOOOOORME sophisme que voilà...Rappelons donc à ces messieurs que le Castellet est un circuit de test, qu’on y étudie les revêtements abrasifs entre autres, et que l’important y est aussi de multiplier les variations possibles de tracés en fonction des types de véhicules et de la recherche de performance. Alors non, on ne va pas y poser des piles de pneus, des bacs à fleurs ou des champs de betterave pour satisfaire l’ego écorché du personnage. Mais on peut lui peindre une bande verte l'an prochain s'il en ressent encore le besoin... pour qu'il se sente dans son élément.
Hélas, le promoteur de la F1 étant maintenant Liberty Media (God bless NASDAQ), et surtout celle-ci ayant perdu son Capitaine de route Charlie Whiting le premier jour du meeting de Melbourne cette année (https://www.soprono.com/billets/hommage_5265.html), on voit quelques retours aux erreurs du passé… Plutôt que de juguler les comportements des rois du hors piste, pour ne pas froisser les troupeaux de groupies écervelées on voit refleurir derrière les vibreurs du gravier ainsi que des boudins et autres « haricots », si dangereux à haute vitesse (on se souvient pourtant de leur arrivée calamiteuse au GP d’Inde…), et surtout si destructeurs pour des mécaniques si pointues, extrêmes et fragiles comme le sont les monoplaces modernes… Point n’est besoin d’expliquer ce que donne du gravier lors d’une sortie de piste (perte de la capacité de freinage et de la possibilité de reprise de contrôle, tonneaux, etc…) ou disséminé sur celle-ci avec divers accessoires mécaniques ou aérodynamiques en mode dispersion (crevaisons multiples, incidents en cascade, et au final Safety car ou Full course Yellow pour ne pas finir comme l'oeil d'Helmut Marko ou le front de Felipe Massa, voire comme le regretté Justin wilson) si la victime de la balade réussit à la rejoindre, ou ce qu’il se passe lorsqu’une F1 lancée à une vitesse démentielle en sortie de virage perd la charge aéro développée par son soubassement parce que quelques zouaves ont abusés des limites de la piste précédemment et qu'on y a placé des tremplins pour éviter que ça devienne une habitude… Et pourtant, on vient de refaire la même à Spielberg lors des essais libres !! Avec un festival d’ailerons détruits, de morceaux d’extracteurs et de fonds plats en goguette et autre carbone voyageur. D’une idiotie parfaite puisqu'on finit toujours par les raboter devant ce que coûtent les dégâts causés et le temps qu'ils font perdre à tout le monde, diffuseurs compris. Conséquence directe de tout ce qui vient d’être évoqué et va l’être, le saucissonnnage des épreuves doit l'être par la stratégie et par la publicité (la F1 étant prédictible par essence, on sait où elle devrait tomber), pas par les voitures de sécurité et autres drapeaux rouge. Regrouper le peloton en ramassant les cailloux, c'est bon pour la Nascar... Enfin, comme il faut parfois rappeler une évidence : un pilote qui sort de la piste, en général (on le suppose, hein…) ça n’a rien de volontaire… (sauf à s’appeler Perez au Grand-Prix de France).
Et là on laissera les démagos qui diront que le pilote n’avait qu’à pas se jouer des limites de la piste ou de sa monoplace se noyer dans leurs propres contradictions et aux limites de leur bulbe rachidien et de tout ce qui le surplombe…
Rappelons surtout à ces messieurs que ces progrès sont là pour sauver leur vie, leur intégrité physique, celle des commissaires et du public. Rappelons-leur à coups de maillet sur la tête s’il le faut que les progrès en sécurité ne sont pas là afin qu’ils s’en servent pour gagner en performance et que s’ils le font, c’est en toute connaissance de cause et s’apparente drôlement à une tricherie, et que tout retour en arrière à cause d’une campagne démagogique leur donnera une part de responsabilité dans tout drame ultérieur qui aurait pu être évité ou limité. Longtemps le problème était les circuits, maintenant ce sont les pilotes. Quelle ironie !
Les plus anciens d’entre nous n’ont certainement pas oublié qu’à chaque progrès en sécurité passive ou active, des hyènes ont sorti leur diatribes réactionnaires… Quand on a reculé les rails et obligé les circuits à disposer une bande d’herbe au bord de la piste, quand on a reculé à nouveau les rails du bord de la piste vers le fond des dégagements, quand on a remplacé les trottoirs par des vibreurs, quand on a remplacé les piquets-grillages/hâchoirs par des bacs à sable, quand on a remplacé les bacs à gravier par des Run Offs, etc… Toujours la même sérénade.
Si personne n’a oublié les flammes du Nurburgring, les plus anciens d’entre nous n’ont surtout pas oublié l’accident de Mauro Baldi et Jochen Mass au Paul Ricard en 1982 qui verra la fin de la carrière en monoplace du futur mentor de Schumacher, Frentzen et Wendlinger chez Mercedes (où il retrouvera Baldi). L’ancien équipier de James Hunt, qui menait largement le funeste GP d’Allemagne 1976 au moment de l’accident de Lauda n’obtenut qu’une victoire en F1, à l’occasion du dramatique GP d’Espagne l’année précédente où cinq spectateurs trouvèrent la mort, la voiture de Rolf Stommelen s’écrasant dans le public après le bris de son aileron arrière…
De retour derrière le volant en 1982, Mass fut le tremplin sur lequel s’envola Gilles Villeneuve à Zolder…Écoeuré, l’Allemand abandonna la F1 après ce « miracle du Castellet », où aucun spectateur ne perdit la vie ; on se demande encore comment…
Les plus anciens d’entre nous n’ont surtout pas oublié quatre ans plus tard, horrible symbole des leçons non apprises, la terrible agonie du « Prince Noir », Élio de Angelis, commencée comme l’Allemand sous une monoplace retournée et en proie aux flammes derrière les rails du Paul Ricard, dans l’attente désespérée de l’aide de commissaires sous-équipés… Un pilote d’une classe folle auquel on repensera avec plaisir ce week-end sur la piste autrichienne où il remporta d’un souffle face à Kéké Rosberg la première de ses deux victoires, la dernière du vivant de l’immense Colin Chapman, le dernier lancer de casquette... Élio de Angelis, aimé de tous, et son fameux Simpson Bandit, dont les parements orneront bientôt en son hommage le casque de Jean Alesi pour une décennie supplémentaire sur les circuits de F1.
Mais d’autres poujadistes ont donc profité de la vague Vettel ces derniers jours… Comme toujours des pilotes un brin en délicatesse avec leur statut ou/et les objectifs de leurs employeurs, des hommes dont les scrupules diminuent avec leur côte, des hommes sous pression… Évoquons donc maintenant Messieurs Di Grassi au E-Prix de Berne et Perez et Ricciardo au GP de France…
Retour sur la Formula E qui use ses pneus de caravanes en cette fin de saison où le Français Jean-Éric Vergne, Champion en titre et ex-protégé Red Bull (avant d’être atteint d’une « Oconite ») s’est présenté à Berne en tête du Championnat devant le sociétaire AUDI, le Brésilien Lucas di Grassi, titré en 2017 mais dont la réputation souffre encore de son comportement de triste sire lors de la finale de la course au titre 2015-2016 qui l’opposa à Sebastien Buemi (lui aussi ancien pilote de la filière Red Bull).
Cette année-là à Londres, le Brésilien provoquera le crash du départ (il incriminera plus tard Prost, équipier de Buemi). Heureusement, si tous deux repartirent en fin de peloton mais durent stopper pour faire réparer leurs monoplaces, c’est le Suisse qui réalisa le meilleur tour en course avant d’abandonner, s’octroyant deux points… Et le titre lui revint pour ces deux points. Mais si quelqu’un doutait encore du côté accidentel du crash du premier tour, lors de leur combat à distance pour ces deux points di Grassi après sa propre tentative ralentit pour tenter de gêner Buemi…
Eh bien notre ami n’a pas beaucoup changé. Le week-end passé, alors que Jean-Éric Vergne tenait la Pole, di Grassi ne s’élançait que 19ème… Au premier tour, Pascal Wehrlein 4ème, se retrouva poussé par Maximilian Günther dans le Tecpro qui constituait la chicane : et tout le peloton de s’empiler, bouchant totalement la piste. Devant, seuls Vergne, Evans et Buemi étaient passés. La suite était évidente : le drapeau rouge.
Un groupe de pilotes menés par Massa : Vandoorne, Lopez, Mortara, di Grassi, da Costa, Dillmann et Turvey, décida de passer outre et de traverser la chicane et pour une bonne part anticipa sans vergogne le drapeau rouge (di Grassi attaquant même Mortara au sortir de la zone… On aura tout vu !), celui-ci intimant l’ordre à tout pilote de rejoindre par la piste, sauf ordre contraire, la ligne de départ à vitesse modérée et de s’y arrêter aux ordres des officiels.
Un drapeau rouge veut dire qu’une piste est impraticable pour cause d’incidents de pistes et/ou qu’ont lieu des interventions humaines, de possibles évacuations sanitaires, ainsi que la remise en place d’éléments de sécurité.
Par pure équité sportive, on considère qu’au moment où a été brandi le rouge, tous les pilotes dans ce tour n’ont pas eu la même chance de le parcourir sans encombre ; ainsi on arrête le classement à la fin du dernier tour que tous les pilotes ont pu couvrir sans avoir été gênés ou bloqués, le tour précédent donc.
Comme c’était le premier (tour), on en revient forcément aux positions de départ, de la grille ; n’importe quel idiot peut comprendre ça et les pilotes ne découvrent pas ce fait de base des sports mécaniques, les départs étant propices aux incidents multiples dans toutes les disciplines qu’ils ont écumés. Mais non, notre cher di Grassi n’a pas pu s’empêcher de se lancer dans un show aussi grotesque que celui de Vettel, avec dans sa cour Massa, da Costa et Vandoorne… Le virus Vettel venait de frapper à nouveau.
Bien sûr, de sa 8ème place transitoire de margoulin, di Grassi devra retourner à son fond de grille… Les officiels relançant la course sous Safety Car, histoire d’éviter qu’en cas de récidive l’animal ne refasse le zouave en Mondovision.
Finissons avec les cas de Perez et Ricciardo au GP de France.
L’ami Checo, trouvant le temps long dans le peloton encore mouvant du premier tour, trouva l’excuse d’un léger « coup de raquette" pour plonger plein pot dans la zone de dégagement et emprunter la bretelle qui permet de revenir en piste en toute sécurité. Le Sergio, il sait parfaitement qu’une fois sorti, il doit revenir sans gêner personne mais se replacer dans le sillage de la voiture qui le précédait au moment de l’incident, voire plus loin derrière… Non, très peu pour lui ! Il en a profité pour grignoter deux places et ne pas les rendre ensuite… Devant "des milliards" de téléspectateurs l’astuce promettait de fonctionner, c’est sûr ! Et on appréciera la sportivité, l’élégance du procédé…
https://youtu.be/THK2lYEusLo?t=79
Et bien sûr, l’étape suivante était d'être touché par la gangrène, de jouer les victimes à la Vettel… Et les benêts béats es-réseaux sociaux, toujours un peu chèvres, de dire que si une voie de dégagement ne doit pas permettre de gagner de places en course (même face à des voitures ralenties), cette voie doit être plus lente que la piste. Dans la même logique, je dirais donc que si les autres voitures sont très ralenties pour X raison, la voie de dégagement doit donc changer de longueur instantanément ; je suis curieux de voir ça…
Quant à Môssieur Ricciardo qui ne rêve que d’être débarrassé de Hulkenberg, l’équipier qui fait toujours mal (et dont Perez disait à l’orée de la saison, lui qui dût se le coltiner quelques années, qu’il montrerait à tout le monde quel est le vrai niveau de Ricciardo –l’Homme qui a éteint Vettel, souvenons-nous en…). ...Eh bien, l’Aussie s’en est allé jouer dans le dernier tour le chien dans un jeu de quille et le DJ es-compilations. Et que je sors de la piste, et que j’y reviens comme un kakou en virant Norris, et que je double Raikkonen hors de la piste… et que je me fais sanctionner, et que je joue les victimes… Ah, les facéties de l’Australien…
Fermez le ban, passage par la France et retour en Autriche ! (Traduction : Café, puis j'étoffe le post à la mode de chez nous... pas trop violemment; de toute façon vous voilà avec de la lecture pour les moments creux de la transhumance de 15 h 00 dans les montagnes de Styrie, sans crise on l'espère).
- soudoplatov
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