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Les bons comptes font les bons amis !

Par debu2006, le lundi 03 Mars 2008

Pour les amateurs de chiffres et de foot business, voici un résumé du rapport d'activité 2006/2007 de la LFP : "La belle santé des clubs français".

Le Bureau du Conseil d'Administration de la LFP a adopté le rapport relatif aux comptes annuels des clubs pour la saison 2006/2007.

 

Pour la troisième fois consécutive, tous les clubs professionnels ont accepté de publier leurs résultats individuels, plaçant la transparence financière parmi les initiatives majeures du football professionnel français.

 

Au cours de la saison 2006/2007, le chiffre d'affaires du football professionnel (cumulé Ligue 1 + Ligue 2) poursuit sa progression au-delà du milliard d'euros pour atteindre 1 178 M€. Le résultat net cumulé connaît lui aussi une hausse sensible (+43%), passant de +33 M€ en 2005/2006 à +47 M€.

 

La contribution fiscale et sociale du football professionnel au budget de l'Etat dépasse pour la première fois la barre des 500 M€ : le montant total des impôts, taxes et charges sociales acquittés par les clubs, salariés, joueurs et instances sportives peut être estimé à 505 M€ pour 2006/2007 contre 452 M€ la saison précédente.

  

1/ La Ligue 1 consolide ses performances

 

Les clubs de Ligue 1 ont dégagé un bénéfice pour la seconde saison d'affilée. Le résultat net atteint près de 43 M€ en 2006/2007 contre près de 28 M€ la saison précédente, soit une progression de +58%. Ce résultat a été obtenu grâce à une contribution positive des activités liées à la compétition et à une progression de la contribution des activités de transfert.

 

Les capitaux propres des clubs se situent désormais à 209 M€, en hausse de 49 M€ sur la saison 2006/2007, ce qui renforce à nouveau leur structure financière.

 

Alors que la croissance du chiffre d'affaires était assurée en 2005/2006 pour 84% par la seule croissance des droits audiovisuels, le dynamisme de l'activité sur 2006/2007 est le fruit d'une meilleure diversification des ressources (recettes matches, sponsoring, autres produits…).

 

Ce surcroît de recettes a été prioritairement investi par les clubs dans leur masse salariale (+15%, charges comprises) sans compromettre leur équilibre financier puisque les autres postes de charges ont été bien maîtrisés et affichent une baisse de –5 M€. La masse salariale chargée représente 64% des charges à l'issue de la saison 2006/2007 contre 59% la saison précédente. Ce taux atteignait encore 69% en 2003/2004.

 

2/ La Ligue 2 en rythme de croisière

 

Après deux saisons bénéficiaires aux alentours de 5 M€, les clubs de Ligue 2 terminent la saison 2006/2007 avec un excédent supérieur à 4 M€. Toutes les composantes des produits compétition terminent l'exercice en hausse sensible, tout comme les charges d'exploitation et notamment la masse salariale chargée qui représente désormais 71% du chiffre d'affaires (contre 68% en 2005/2006). L'apport bénéficiaire des transferts ainsi que les produits exceptionnels (abandons de créances notamment) permettent d'afficher un résultat net positif au final.

 

Par ailleurs, la structure financière des clubs de Ligue 2 s'est renforcée puisque les capitaux propres sont passés de 24,6 M€ à 37,8 M€, soit +54%.

 

3/ Transferts : les joueurs français ont toujours la cote à l'étranger

 

Les arrivées de joueurs en Ligue 1 se maintiennent à un niveau élevé (quasi-identiques en nombre et en valeur à 2005/2006), tandis que les départs vers l'étranger progressent en valeur, mais diminuent en nombre. L'image de la Ligue 1 s'exporte de mieux en mieux puisque les clubs ont cédé moins de joueurs, mais en ont retiré plus d'argent. Au final, le solde des transferts en valeur est excédentaire de +18 M€, ce qui est dans la moyenne des 5 saisons précédentes (+16 M€).

 

En Ligue 2, la balance des transferts établit un nouvel excédent record à +17 M€. L'activité de transferts vers la Ligue 1 se poursuit à un niveau élevé tandis que les clubs de Ligue 2 ont vu les départs vers l'étranger doubler, en valeur comme en volume. Le rôle de pépinière de la Ligue 2 se confirme étant donné que ses joueurs séduisent désormais au-delà de nos frontières.

  

4/ Perspectives : un horizon dégagé

 

Pour la saison 2007/2008, les clubs de Ligue 1 s'attendent à boucler un troisième exercice bénéficiaire consécutif en dégageant un niveau de résultat net satisfaisant. Les clubs de Ligue 2 devraient pour leur part réaliser la passe de quatre exercices positifs d'affilée.

La récente attribution des droits audiovisuels nationaux pour les quatre prochaines saisons améliore grandement la visibilité des clubs sur leurs ressources et conforte donc leurs perspectives bénéficiaires à moyen terme.

 

  

 Le palmarès financier de la Ligue 1 (en milliers d'euros) :

 

1 / 15 598, lyon

2 / 14 275, marseille

3 / 11 007, bordeaux 

4 / 5 349, Saint Etienne

5 / 5 143, lille

6 / 5 142, sochaux

7 / 3 125, nancy

8 / 2 100, auxerre

9 / 2 061, lens

10 / 1 882 le mans

11 / 1 209, monaco

12 / 917, valenciennes

13 / 901, lorient

14 / - 293, toulouse

15 / - 2400, rennes

16 / - 2658, nice

17 / - 18 975, paris

 

- les relégues 2007 :

sedan 676, troyes 279, nantes - 3853

 

- les promus 2007 :

strasbourg 697, caen 218, metz - 2491,

debu2006
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Commentaires 3 commentaires

manalex64 manalex64

lundi 03 Mars 2008 à 16h09

et pendant ce temps-là le smic ndépasse à peine les 1000 euros emoji 05
tom007 tom007

lundi 03 Mars 2008 à 16h02

Débu se transforme en comptableemoji 17emoji 17
debu2006 debu2006

lundi 03 Mars 2008 à 10h20

Compte tenu du passif et de la saison en cours, cela s'annonce mal pour Paris et Metz emoji 12.
A l'inverse, je tiens à souligner la performance de l'ASSE malgré des résultats moyens et l'absence de qualification européenne emoji 13.