Le PLM est en bonne voie...

Pour les supporters stéphanois, le match à Paris vient d'apporter la goutte d'eau qui fait déborder le chaudron. En cause : l'arbitrage incompétent ou malhonnête qui s'acharne sur les adversaires du PLM ; et la bande de bisounours qui gangrène le club. 

La LFP n'hésitant pas à pousser et repousser Mémé dans les orties, elle commence à en avoir plus que marre et vous le fait savoir. Je vous fais donc partager un billet révélateur de son état d'esprit. Il est écrit par M JAMECONTENT de la Gazette des Verts.

 " Je sais bien que les erreurs d’arbitrage font partie du football, dixit notre cher président de l’UEFA Michel Platini, mais là franchement ça devient n’importe quoi. Deux semaines après s’être fait voler la victoire lors du derby à Lyon, on a encore eu droit à un match tronqué par les hommes en noir. Comment Laurent Duhamel et ses assistants ont-ils fait pour ne pas sanctionner plus lourdement les Parisiens Stéphane Sessegnon et Claude Makelele? Au lendemain de la défaite face au Paris-Saint-Germain, je me pose encore la question. S’ils n’avaient rien vu, je n’aurais rien dit. Après tout, on ne peut pas être partout à la fois. Mais les arbitres étaient bien présents. Ils étaient là, à proximité, lorsque Stéphane Sessegnon a assené un coup de tête à Blaise Matuidi à la dixième minute de jeu et que Claude Makelele a pris Yohan Benalouane pour un canard en le fauchant en plein vol, soixante minutes plus tard. Deux cartons jaunes, c’est tout ce qu’ont eu ces deux joueurs alors que le rouge était plus que nécessaire. Seulement voilà, on était à Paris. Il n’y avait, pour la première faute, que dix minutes de jeu. L’arbitre n’a peut-être pas osé sortir un Parisien. Et bien il aurait dû. Cela éviterait que ce genre d’acte ne se renouvelle trop fréquemment 

un quart du championnat tronqué pour les verts !

Pour les Verts, cela donne encore un match tronqué par des décisions d’arbitrage contestables. La rencontre n’aurait, en effet, pas été la même si Paris avait logiquement joué à dix pendant 80 minutes. La liste, en matière d’erreurs d’arbitrage, commence d’ailleurs à être plutôt longue. Valenciennes et le penalty imaginaire « concédé »  par Loïc Perrin, Caen et les deux buts de Gomis refusés, Nantes et l’attentat de Guirane N’Daw sur Christophe Landrin non sanctionné, le derby avec un penalty sur Ilan oublié et enfin Paris. Cela représente en tout cinq matches, soit un peu moins d’un quart des rencontres disputées par les Verts depuis le début de saison. Avouez que cela pèse lourd, même si c’est loin d’être la cause de tous les malheurs stéphanois.

 
Et au fait, c’est bien Alain Perrin qui va passer devant la commission nationale d’éthique pour ses propos sur l’arbitrage. Il serait peut-être temps que l’on agisse aussi au niveau des arbitres dans les commissions…"

un club de bisounours ?

Par rapport à ces injustices, la théorie de l'équilibre promet une fin de saison exceptionnelle puisque pour l'instant, l'ASSE n'a bénéficié que d'une erreur en sa faveur. Mais bon, il y a aussi l'exception qui confirme la règle et cela pourrait bien être nous cette année (et/ou Le Havre, Sochaux, Valenciennes, Le Mans, Caen, Grenoble, Auxerre, Monaco, Nantes, Nancy, Lorient, Nice, Rennes, Lille, Toulouse, Bordeaux). 

Mais cela ne semble pas troubler la quiétude des dirigeants et joueurs stéphanois. Depuis plusieurs saisons, Duhamel, qui est le seul arbitre à ne pas avoir mis un carton rouge cette année, est un habitué du vol de points à l'encontre des verts. Ses erreurs, venant s'ajouter au pénalty non sifflé à Lyon la semaine dernière, auraient dû faire réagir le club. D'autres présidents seraient montés au créneau, et auraient pour le moins, exprimés un sentiment d'injustice. Mais notre binôme présidentiel a décidé de se mettre en retrait depuis l'éviction de Roussey. Caizzo se conctente de son siège à la ligue et Romeyer n'a plus le droit à la parole tant qu'il n'aura pas appris les règles élémentaires du bon communiquant.

Quand au staff mis en place pour gérer les affaires courantes, il n'a ni le rôle, ni l'autorité pour s'exprimer à ce sujet. Perrin reste sous le coup de ces dernières déclarations et la menace de sanctions. Enfin les joueurs, jeunes et tendres, au coeur bien fondant, préfèrent sans doute garder leur énergie pour râler après leur playstation plutôt que de se rebeller et de dénoncer les faits de matchs. Et puis merde, 17ème, ce n'est pas une place de relégable et cela ne mérite surement pas de nuire à sa carrière par des propos un peu trop véhéments... Bisounours je suis, bisounours je joue...

Bref, dans le forez, tout va bien. La ligue 2 nous tend les bras et personne ne semble avoir les c*** de refuser l'invitation. Tout va bien, sauf que sous son convercle, le chaudron commence à boullir un peu trop et que la pression ne demande qu'à exploser.

Très cher PLM

Pour en revenir à la soirée de samedi, comme par hasard, on retrouve aujourd'hui en tête du championnat le Paris-Lyon-Marseille appelé de leurs voeux par la LFP et l'Elysée. Je sais, je suis partano et le hasard fait toujours bien les choses ! Alors j'essaie de me soigner.

Mais lorsque je lis ou entends les déclarations de Grande Moustache, des membres du gouvernement (Laporte, Besson) et même de Sarko, je rechute !!! Amusez-vous à retirer les points gracieusement apportés à ces clubs par un arbitrage, dit "incompétent" et le trio de tête serait tout autre.

Mais bon, cela serait politiquement incorrect de voir des clubs "moyens" damer le pion aux grosses écuries. La ligue 1 doit s'inspirer des grands championnats : l'angleterre et son pognon, l'italie et sa corruption, l'espagne et son spectacle. Dans l'ensemble, c'est en bonne voie, sauf pour le spectacle (ben là, c'est pas de chance !). Et puis, en vue de l'Euro 2016, il faut le PLM à grande vitesse... (mais c'est un autre débat).

 En conclusion , la petite famille JAMECONTENT s'aggrandit chaque semaine un peu plus, dans le mépris et l'indifférence de la "grande famille" Ligue 1. 

 La réalité finissant toujours par reprendre le dessus, les JAMECONTENT doivent s'armer d'un peu plus de patience : la crise systémique du foot français n'est plus très loin.