Et trois qui font onze !

Paris l'emporte à Monaco et confirme son redressement. Le moral semble revenu, le jeu est là, avec onze points au compteur, le PSG n'est pas si mal loti que ça après ces 8 premières journées...

Il y a des jours où ce n'est pas évident d'être supporter parisien. Et ces derniers temps, il valait mieux éviter de se trouver près d'une corde ou du gaz après le match du samedi soir. Un début de saison calamiteux, des recrues quasi-inconnues, un jeu proche du néant...les moqueries fusent de toutes parts et sur le coup, on peut pas trop répliquer. Comble de malheur, le vrai supporter qui met son équipe favorite gagnante journée après journée a peu de chances de remporter les 9 points sur le match sus-nommé.

Mais cette époque déprimante pour les supporters parisiens est désormais révolue. Les parodies de match offertes au début du championnat ne sont plus qu'un lointain souvenir. Mais pourquoi, allez-vous me dire si justement, pourquoi Ronald est-tu soudain aussi enthousiaste ?

La réponse est simple : Paris a retrouvé le gôut de la victoire, produit enfin du jeu, et cela se traduit par une très bonne opération comptable au classement. Dernière victime en date (bon ok, deuxième victime seulement mais laissez-moi m'emballer) : Monaco.

En ce dimanche ensoleillé sur le rocher, les joueurs parisiens viennent clairement avec l'ambition de remporter les 3 points, ils l'ont annoncé, avec la trêve ils ont des fourmis dans les jambes et il n'y a plus de vermifuge. Le Guen a reconduit le 4-3-3 expérimenté avec succès depuis deux matchs (victoire au Mans et nul face à l'OM), avec Pauleta roi du cirage sur le banc. La première mi-temps est très animée de part et d'autre, Landreau est comme à son habitude impeccable dans les buts parisiens, et 5 minutes avant la mi-temps Rothen dépose un caviar sur la tête d'Armand étrangement seul, qui ne se fait pas prier pour ouvrir le score. 1-0 PSG, mi-temps.

La deuxième mi-temps est la copie conforme de la première : Monaco attaque plutôt bien mais ne parvient pas à forcer le verrou parisien, et Diané, sur un nouveau caviar de Rothen, double la mise peu avant l'heure de jeu. Il suffit alors à Paris de gérer ce score, en se reposant sur un Landreau égal à lui-même. Le but de Menez, surnommé dorénavant "le boucher du Rocher", en fin de match, n'est qu'anecdotique. Le PSG l'emporte 2-1 et prouve bien qu'il est de retour. Les deux hommes du match côté parisiens ont une fois de plus été Landreau et Rothen (encore deux passes décisives), et le nouveau système de jeu en 4-3-3 "à la Lyonnaise" semble faire merveille.

Côté monégasque, l'équipe ambassadrice du beau jeu s'essoufle un peu sur le rocher après un début de saison tonitruant, c'est ce qu'on appelle "l'effet Ferrero". Ferrero, rocher, ambassadeur : effet comico-risible de fin d'article.

Ah et puis ça fera 18 points pour Bibi. Pour la peine tiens, je vais me resservir un monaco.


Bonsoir.