Doit-on craindre un scandal à l'italienne ?

Voici un Article paru dans les colonnes sport d'orange qui relais un article de l'équipe ! D'après vous doit-on craindre un scandal à l'italienne sur la Ligue 1, la LNF (Avec M. Big Moustche en tête) et sur quelques clubs ? Les sifflets sous influence? 22/11/2006

Voici un Article paru dans les colonnes sport
d'orange qui relais un article de l'équipe !
D'après vous doit-on craindre un scandal à l'italienne sur la Ligue 1, la LNF (Avec M. Big Moustche en tête) et sur quelques club ?

Les sifflets sous influence?
22/11/2006

Par Yannick SAGORIN
De Sports.fr
Doit-on redouter un "calciopoli" à la française? Si l'on se réfère aux propos tenus par Michel Vautrot dans une interview accordée au journal l'Equipe daté du 22 novembre, ce n'est pas impossible. En conflit ouvert avec l'Unaf, la Ligue et la FFF ces dernières années, l'ancien directeur technique national de l'arbitrage n'exclut pas l'éclosion d'un scandale à l'image de celui qui a secoué le football italien cet été. Partant du principe que les arbitres ont aujourd'hui perdu leur indépendance, le Bisontin dresse un portrait noir du sifflet français.

Trois ans après ses révélations, Michel Vautrot relance la polémique.Voilà plus de trois ans que Michel Vautrot a jeté un lourd pavé dans la mare du football français. En juin 2003, celui qui officiait alors à la tête de la DTN de l'arbitrage, n'avait pas hésité à dénoncer un important trafic de téléphones et ordinateurs portables, entre autres denrées, impliquant directement plusieurs hommes en noir de l'Hexagone. Une révélation qui n'avait pourtant pas engendré le séisme attendu, les instances du ballon rond tricolore, à l'image de la FFF de Claude Simonet, ayant choisi de ne pas ébruiter outre mesure l'affaire.

Aujourd'hui principale victime de ce scandale avorté, Michel Vautrot, démissionnaire de ses fonctions à l'époque en réponse au silence pesant des grands pontes du football national, revient à la charge, quelques mois après la mise en examen pour "escroquerie commise par personne chargée du service public" d'un certain Xavier Pettinato, élément incontournable du dossier sus évoqué. Présenté comme un ersatz du trop fameux Christophe Rocancourt, ce dernier, désigné comme un maillon influent - pour ne pas dire moteur - de l'entourloupe, s'était en effet distingué par ses relations politico-sportives particulièrement haut placées. Des connivences troublantes qui n'avaient pas manqué d'émouvoir l'UEFA même, surprise que le personnage "ait ses entrées un peu partout dans le football français et dans l'arbitrage en particulier", selon un rapport de l'inspecteur disciplinaire Edgar Obertüfer.

Trafics d'influence dans le foot français

Autant dire que les nouveaux démêlés avec la justice de cet ancien pensionnaire de la mairie de Nice au bras long doivent en faire frémir plus d'un à l'heure actuelle dans le landerneau du football français. Un rebondissement auquel n'osait plus croire un Michel Vautrot exténué par trois ans d'une lutte acharnée contre des moulins. "J'ai été lâché, mais aussi lynché", s'apitoie l'ancien arbitre dans les colonnes de L'Equipe. "Malgré toutes mes demandes, je n'ai jamais été entendu. J'ai démissionné mais en fait on m'a viré comme une merde. Je n'oublierai jamais qu'on m'a traité de fou, de parano, de malade".

Excité à l'idée que la lumière puisse enfin être faite sur cette affaire qui aura eu raison de ses illusions, ce Bisontin de 61 ans n'est pas soulagé de son fardeau pour autant. Amer et quelque peu désabusé, Michel Vautrot dépeint un tableau pour le moins sombre de l'arbitrage français actuel et déplore la perte inexorable d'indépendance des hommes en noirs. "Contrairement aux usages et aux règlements internationaux, en discutant directement de l'augmentation de leurs émoluments avec la Ligue, certains ont vendu leur âme et tous ont perdu leur indépendance". Et l'ancien directeur technique national de l'arbitrage de mettre en cause Frédéric Thiriez, le président de la LFP, qui compte également parmi les vieilles connaissances de Pettinato: "Je regrette que Frédéric Thiriez parle publiquement de vidéo, ce qui n'engendre pas de sérénité pour nos arbitres quand il y a des erreurs. J'aurais souhaité qu'il soit plus attentif aux fréquentations de certains de ses arbitres".

Impossible dès lors de se voiler la face en s'épargnant une triste comparaison au "calciopoli" qui secouait encore il y a peu le football transalpin. Un parallèle naturel qui tient dans la notion de "trafic d'influence" selon Michel Vautrot qui décèle toutefois une dissemblance entre les deux affaires: "En Italie, on a broyé les responsables de l'arbitrage au prétexte d'avoir fermé les yeux. Moi, j'ai été laminé pour les avoir ouverts. On a étouffé l'homme, j'espère qu'on n'étouffera pas la vérité". Aujourd'hui sur le point de refaire surface en France, l'imbroglio dénoncé par cet ancien sifflet de renom ne devrait pourtant pas être jeté à nouveau précipitamment aux oubliettes. Il en va désormais de la crédibilité de ses pairs.

Pour finir voici un lien pour lire l'interview de M. Vautrot toujours sur Orange avec quelques précisions ! :
http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http://sports.orange.fr