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EDF version Laurent Blanc

Par pierreAJ, le samedi 04 Septembre 2010

La France a perdu son premier match lors de ces matchs qualificatifs pour l'Euro 2012. Donc: 0 points au compteur et un match (déjà capital ?) contre la Bosnie dans trois jours, on ne pouvait pas rêver, ou plutôt cauchemarder, pire départ pour l'EDF en reconquête de son public et de ses supporters.

Cependant, la présence de plus de 75'000 personnes dans le stade pourrait rassurer Laurent Blanc: le public est venu en masse soutenir l'EDF, porté par l'espoir d'un nouvel entraîneur qui, contrairement à Raymond D., a remporté des titres (avec Bordeaux).

Lors de sa conférence de presse, Laurent Blanc a eu un discours verbal sur deux points essentiels et un discours non-verbal sur deux points tout aussi essentiels.

Commençons par le contenu du discours verbal:

La France ne pouvait pas prendre plus d'un point lors de ce match. Voilà la réalité de la valeur de l'EDF actuellement. Contre la Biélorussie (qu'on ne va pas traiter de petite équipe vu que la France a perdu contre la Chine et l'Afrique du Sud au mois de juin dernier), l'EDF était trop naïve, manquant de percussion en attaque et d'assurance en défense lors d'un débordement
La valeur de l'EDF est cependant diminuée par l'absence de certains joueurs (interdits de matchs pour certains, d'autres pour cause de blessures, auxquels s'ajoutent en plus Loïc Rémy et Louis Saha...). Rappelons que Laurent Blanc était contre la décision d'interdiction de jouer de certains joueurs clés pour lui... Espérons que les sanctions de la FFF ne condamnent pas l'EDF dès les premiers matchs de qualification pour l'Euro 2012...

Venons-en maintenant au language non-verbal de Laurent Blanc:

Avez-vous remarqué les gesticulations répétées de Laurent Blanc durant sa séance de questions d'après-match ? Toujours à replacer ses portables sur la table et à fouiller dans sa poche de veste. Une certaine agitation trahissant le peu de confiance dans ses propos. Il n'est pas à l'aise du tout, parce que les médias en veulent trop et trop vite. Cela ne va pas l'aider à construire l'EDF...
Et que dire de son regard... Orienté on-ne-sait-où, apparemment sur les notes que prend l'assistant à sa gauche... Il fuit les médias, les journalistes qui lui posent des questions. Cela trahit encore plus son manque de confiance en ses propos et surtout démontre une opposition différente face aux médias que Raymond D. Ce dernier regardait les gens et la caméra en face, en ne manquant pas de se foutre des questions qu'on lui posait ou du journaliste qui les posait... Avec Laurent Blanc, on n'a plus ce regard direct et ce language déplacé, mais on a toujours cette opposition face aux médias.

Il faut laisser du temps à Laurent Blanc pour construire son EDF (on ne parle plus de reconstruire vu qu'il n'y a rien après l'ère Raymond D.). Il doit faire avec les moyens du bord pour le moment, avant de récupérer les joueurs bannis et blessés. Cela ne présage rien de bon pour le match dans 3 jours...

P.S. Le Portugal n'est pas mieux loti... A domicile, les lusitaniens n'ont pris qu'un point face à la modeste formation chypriote... Le score ? 4-4, du surréaliste... Une défense de fer en Afrique du Sud et qui prend l'eau deux mois plus tard...

pierreAJ
Rédacteur d'Origine Contrôlée
Son blog

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Commentaires 8 commentaires

champi74

mardi 07 Septembre 2010 à 15h36

Laurent Blanc, c'est un peu l'Obama du football français : beaucoup d'espoirs, mais des résultats qui se font attendre. En résumé : Raymond, reviens !

Ronok

dimanche 05 Septembre 2010 à 18h36

3 septembre, 20h : Vive Laurent Blanc !
3 septembre, 23h : Laurent Blanc, démission !

canto77

samedi 04 Septembre 2010 à 21h54

LB met en place des bases solides pour l equipe...il faut lui laisser le temps!!!!!!!!!!!! que diable!

Mulamba_N_Daye

samedi 04 Septembre 2010 à 20h18

C'est la "roue qui tourne" tout simplement!!!

mitrovich

samedi 04 Septembre 2010 à 19h54

Je te rejoins intégralement Mulamba_N_Daye, nous avons une equipe de class moyenne et nous aurons des resultats moyens tant qu'un groupe ne s'imposera pas et il faut du temps. Chaque pays passe par là un jour il est top et le lendemain c'est le tour d'un autre en ce moment l'Espagne est au sommet nous verrons dans 4 ans. Toutes selections ne remplacent pas ses talents a chaque fois.

Mulamba_N_Daye

samedi 04 Septembre 2010 à 19h48

Le mal est beaucoup plus profond que ce qu'on pouvait s'imaginer et c'est les conséquences du comportement de la sélection à Domenech.
Il faut donc faire table rase et batir une nouvelle équipe avec des jeunes talents (car il y en a en France), les faire jouer ensemble le plus souvent possible pour créer un goupe uni, solidaire quitte à manquer la qualification pour l'Euro. Ce qu'il nous faut c'est une sélection forte pour la prochaine coupe du monde, ce ne sera pas en deux mois que Laurent Blanc y arrivera.
Aujourd'hui nous supporter des bleus devons accepter d'avoir une sélection moyenne et inexpérimentée et nous contenter de ces résultats médiocres car demain le travail paiera, il faut y croire mais il faut aussi être patient.

mitrovich

samedi 04 Septembre 2010 à 19h04

Sa présence en tant qu'entraineur de l'EDF me parait prematuré, j'espere avoir tort.

lhavrais

samedi 04 Septembre 2010 à 16h55

Mouais ...
Moi j'y ai vu ou plutôt entendu autre chose. Laurent Blanc en fin de saison dernière s'en prenait à ses joueurs, seuls responsables du fiasco bordelais et les égratignait dans sa communication. Il n'a jamais su redressé la barre et s'est enfermé dans son discours. Je n'ai pas souvenir qu'a un moment il ait dit qu'une part de la responsabilité lui incombait dans ses choix ou ses orientations !
Hier soir j'ai senti ce même agacement envers ... les autres. Quelques piques envers les joueurs dénote qu'il a du mal a gérer ces moments difficiles. Ce n'est pas très rassurant car nous n'avons pas beaucoup de temps pour reconstruire cette équipe tant sportivement que moralement. Et si le sélectionneur se met ces joueurs à dos ... j'ai bien peur pour la suite.
Avec tout le respect que l'on peut avoir pour Lolo, on va s'apercevoir que l'homme providentiel ne va peut-être pas pouvoir réaliser l'irréalisable !