ALLEZ LES VERTS

Par nostalgie du passé (pas si lointain) et sous la préssion de Monsieur Badreligion je reprends ma plume pour vous écrire un article sur le match du club que je supporte. Bonne lecture à tous

Il s'agit donc du club phare de notre belle région. le RC Strasbourg.... les Sports Réunis de Colmar qui évoluent au plus haut niveau en Alsace dans le championnat national!!!

Faute de n’avoir pas su concrétiser leurs occasions de but, les Colmariens ont laissé échapper les trois points (0-1) hier à Ajaccio, équipe pourtant largement à leur portée. Les hommes de Damien Ott sont sortis du match en seconde période sous la pression de leurs adversaires et du public corse.

Damien Ott n’a pas changé d’avis entre le dernier entraînement de jeudi et le début du match. C’est donc avec la formation qui avait débuté huit jours plus tôt face Beauvais que l’entraîneur colmarien a décidé de débuter la rencontre, hier soir à Ajaccio.

C’est dans une configuration à nouveau offensive que les Colmariens entament la partie face à une équipe qui n’a plus perdu sur son terrain depuis trois ans. Il reste que Liabeuf et Touré se chargent de fermer les couloirs.

Après un début de rencontre plutôt à l’avantage des locaux, les Alsaciens prennent possession du terrain grâce à un gros pressing défensif. Et ce sont eux qui obtiennent la meilleure occasion de ce premier quart d’heure sur une lumineuse passe de Camerling dans le dos des défenseurs (15 ^e). Le tir de Touré, seul dans les 16 mètres, est contré par le gardien.

Deux minutes plus tard, sur une ouverture de Grimm, c’est Camerling qui a failli surprendre Maury d’une reprise ratée. Les temps forts passent d’un camp à l’autre, mais ce sont les hommes de Damien Ott qui se montrent les plus dangereux. Ils ne profitent pas de leurs opportunités à l’image de Mezriche servi plein axe par Touré à la réception d’un dégagement de Robert. Le milieu des Verts, seul à 20 mètres face Maury avancé, rate sa tentative de lob (31 ^e), tout comme Zerara dont le lob des 40 mètres était un peu plus osé (40 ^e).

Du côté des Corses, seul un tir de Maisonneuve a mis en danger Robert qui a dégagé des poings (35 ^e). « On peut être déçus, avoue Dominique Lihrmann après la rencontre. On avait des occasions, mais on ne marque pas dans notre temps fort. Après, on n’a plus réussi à peser sur le jeu. »

Les Corses mettent la pression

De retour des vestiaires, les Corses se montrent un peu plus agressifs avec l’assentiment de l’arbitre. C’est néanmoins Camerling qui s’enfonce dans la surface (47 ^e), mais son centre est repoussé.

Sur le contre, Verdier, qui vient de rentrer en jeu, échappe aux défenseurs, mais son tir est contré in extremis par Haaby. Le même Verdier est encore dangereux cinq minutes plus tard, mais son tir passe juste au-dessus de la lucarne droite de Robert (54 ^e). Bernardet lui répond à la 66 ^e et là encore le tir passe au-dessus.

Les Colmariens ont encore une occasion par Bernardet suite à une faute sur Touré à l’entrée de la surface. Le coup-franc du gaucher s’écrase sur le mur (77 ^e). Les Colmariens vont regretter de ne pas avoir profité de ces opportunités. Deux minutes plus tard, en effet, sur une faute pas évidente de Kerssane sur la droite le long de la ligne, le ballon bien centré par Maisonneuve est coupé au premier poteau par Verdier qui trouve la lucarne de la tête (1-0).

Des coups partout

La fin du match est heurtée et le ballon navigue d’un camp à l’autre. Les Corses ne veulent pas lâcher leur victoire et utilisent toutes les ficelles pour arriver à leur fin sous l’œil bienveillant de l’arbitre. « J’ai pris des coups sur tout mon corps, se plaignait Camerling à l’issue du match. Et l’arbitre n’a pratiquement rien sifflé contre nous. » Robert est agressé par Rahal, qui est exclu, et les cinq minutes de temps additionnel décrétées par l’arbitre passent un peu vite selon les observateurs.

Il reste que les Alsaciens ne parviennent pas à redresser la barre et quittent le terrain sous les insultes et pas vraiment sous la protection des stadiers, bien au contraire. Le coup de pied pris par Dédé Hermann en témoigne. En plus de la défaite, c’est dur à encaisser.

Après Bastia, la saison dernière, les Corses ont laissé une drôle d’impression à la délégation alsacienne qui doit maintenant panser ses plaies et penser à Besançon.

 Il faut aussi savoir que le budget en National n'est pas suffisant pour financer un déplacement en Corse, c'est donc un article du journal l'Alsace qui sert de support à cet article.