Action, Coupet !

Et pourtant, il a l'air tout tranquille...

Bon, même si j'ai l'impression de monopoliser la partie actualités avec les résumés des matchs de Sochaux, et que j'avais décidé de lever le pied, là, l'occasion ne se rate pas !

Après un nul 0-0 sous la chaleur accablante du Doubs (oui, oui, accablante) face à Lille, c'est le PSG qui se déplaçait à Bonal, 3 jours après sa qualification en Europa League. Objectif affiché : gagner face à un promis à la descente.

Les lionceaux sont ballotés pendant, allez, un petit quart d'heure par des parisiens qui ne parviennent pas à concrétiser, à l'image de l'arrêt richertien de Dreyer sur la reprise de Giuly. Et puis Coupet se troue (pour la première fois du match), relâche un ballon. Maïga en profite, 1-0 !

A partir de là, on retrouve une équipe de Sochaux qu'on n'avait pas vu depuis bien longtemps. Une équipe qui sait jouer au football, qui fait rêver. Une équipe technique, sûre d'elle. Oui, on a retrouvé le Sochaux des années Lacombe (Guy, pas Alexandre) ou Perrin !

Et encore, on n'a pas tout vu. Comme contre Saint-Etienne, le deuxième but suit rapidement le premier. Cette fois, c'est Ideye qui profite des errements de la défense (merci Jallet) et des erreurs de Coupet (c'est pas bon de vieillir, on tremble, on a moins de reflexes, le champ de vision rétrécit…) pour enfoncer le PSG.

Après un poteau et moult occasions sochaliennes, alors que le temps additionnel est annoncé et que Dreyer a sorti son journal de mots fléchés, c'est sur un corner que Perquis va nous faire la feinte dite "de la grenouille", qui fait passer Sochaux du statut de petite équipe de bas de tableau à celui d'équipe qui plonge Paris dans le doute et la crise.

Mais qu'est-ce-que la feinte de la grenouille me direz-vous ? C'est une spéciale Perquis, qui consiste, sur un corner, à décoller les pieds du sol (en position de saut), tout en baissant la tête. A l'arrivée, le joueur est donc plus bas que s'il n'avait pas sauté. L'avantage est une déstabilisation du gardien et de la défense. L'inconvénient, c'est qu'on a quand même un peu l'air con.

Mais bref, le résultat est là : 3-0 à la mi-temps contre le PSG, y a de quoi savourer !

En deuxième mi-temps, pas grand-chose à signaler, si ce n'est qu'Hoarau a réduit le score et que Clément s'est fait sortir après 25 minutes de jeu.

Score final 3-1. Ce soir, et pour 15 jours, Sochaux a une place d'européen. Je propose donc d'arrêter le championnat dès aujourd'hui.

Prochain match, après la trève internationale : choc au sommet à Rennes (deuxième). D'ici là, imprimez le classement, affichez-le au-dessus du lit et, en cas de baisse de moral, regardez qui est 4^ème.